Le travail anatomique a été fait essentiellement à Saint-Étienne dans la Loire à la Faculté de médecine, à l’école de dessin académique et l’école de dessin numérique.

A Draguignan dans l’atelier de la galerie des arts, de nombreux tableaux ont été réalisés et sont exposés.

Tout a commencé par l’ombre. Ces ombres du monde de la caverne sont le symbole de l’humanité. Depuis PLATON, l’homme recherche la lumière reflet de l’Être. Le peintre est un régénérateur du regard. MALRAUX est celui qui voit dans un monde d’aveugle. Selon PLINE l’ancien, Dibutade dessine l’ombre de son amant sur le mur.

L’art porte tel Sisyphe la gloire originaire du platonisme, gloire à laquelle nous dédions cet ouvrage.

La glaciation de l’Esprit par le monothéisme triomphant ne put éradiquer le rôle de l’ombre.

Par sa lecture ésotérique de la Bible, au chapitre de Jean, la lumière est apparue dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas reçue.

Lucifer « Ex tenebris resplendet », « Porteur de lumière » est maître du royaume des ombres. L’ombre met en relief la forme éclairée : la face divine.

Dans un évangile apocryphe, Véronique jeune juive offre son voile au Christ à sa sixième station du calvaire. Sur celui-ci s’imprime « la sainte face ».

Le portrait devient légitime. L’image de l’Homme est divine. Luc saint patron des peintres peut peindre la sainte famille. La nudité devient l’image de la création.

Dans cet ouvrage de régénérateur du regard que nous dédions à PLATON avec nos nombreux plâtres de SOCRATE, nous aborderons :

Le corps esthétique anatomique avec la beauté du diable,

Le corps anatomique esthétique avec la recherche de Dieu dans les entrailles,

Les paysages de toute éternité modifiée par la création humaine.

En n’oubliant pas que même au XXI° siècle si on peut tout peindre, on ne peut montrer « tout à tous »